top of page
Rechercher

Les secrets d'un bon roman thriller

  • MUSTANG
  • 28 nov. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 8 janv.

Le thriller, c’est un genre à double tranchant. Il peut captiver des millions de lecteurs… ou tomber à plat comme un pétard mouillé. Je me demande souvent : "C’est quoi le secret pour écrire un bon roman ?". Eh bien, désolé de te décevoir, mais il n’y a pas de formule magique. Pas de potion miracle. Écrire un thriller, c’est un peu comme préparer un "steak haché riz" : il faut des ingrédients de base, mais tout dépend de la façon dont tu les mélanges, du temps que tu laisses mijoter et, surtout, de l’amour que tu y mets. Alors, voici quelques "basiques" pour tenter de concocter une histoire qui tienne en haleine.

1. Une intrigue qui mord

Oui, je sais, ça semble évident. Mais dis-moi, combien de thrillers se plantent parce qu’ils ont oublié l’essentiel ? L’intrigue, c’est le squelette de ton roman. Elle doit être bien ficelée, sans trous béants, avec des rebondissements qui te surprennent sans te faire lever les yeux au ciel. Une intrigue, c’est comme un puzzle : chaque pièce doit trouver sa place, et quand tout s’emboîte à la fin, ça doit paraître évident — mais seulement après coup.

Un bon thriller, c’est celui qui te fait croire que tu as tout compris… pour mieux te faire tomber à la dernière page. Moi, j’aime les fausses pistes, les coups de théâtre. Mais attention : si tu vas trop loin, ton lecteur décroche. L’astuce, c’est de surprendre tout en restant crédible. Sinon, tu te retrouves avec une intrigue aussi solide qu’un château de cartes. Et crois-moi, ça s’effondre vite.

2. Des personnages qui vivent et respirent

Ici, on entre dans ce que je préfère : donner de la chair et de l’âme à mes personnages. Un bon héros — ou une héroïne, bien sûr —, c’est quelqu’un de cassé. Pas trop, mais juste assez pour qu’on ait envie de le suivre. Des failles, des obsessions, une part d’ombre… Voilà ce qui les rend intéressants. Mais attention : ne néglige pas les autres. Les suspects, les victimes, même les seconds rôles. Chacun doit avoir une existence propre, même s’ils ne sont là que pour quelques lignes.

Quand j’écris, j’aime que mes personnages me surprennent. Qu’ils fassent des choix que je n’avais pas prévus. Dans MK-ULTRA 333, j’ai vu un personnage secondaire voler la vedette au héros. Pourquoi ? Parce qu’il était vivant, imprévisible. Et toi, lecteur, tu l’as remarqué. Ça, c’est la magie des personnages.

3. Un décor qui claque

Le cadre d’un thriller, c’est bien plus qu’un arrière-plan. C’est un personnage à part entière. Une petite ville paisible où tout le monde a des secrets, une mégapole étouffante, une autoroute perdue au milieu de nulle part… Choisis bien ton terrain de jeu. Moi, j’ai un faible pour les lieux qui respirent, qui ont une âme. Une vieille Mustang Shelby 1969 peut devenir un décor en mouvement. Une Dodge lancée à pleine vitesse sur une route poussiéreuse peut dire autant qu’un dialogue bien écrit.

Dans mes romans, j’aime que le décor participe à l’histoire. Qu’il enferme mes personnages, qu’il les pousse à bout, qu’il les oblige à révéler ce qu’ils ont de pire — ou de meilleur.

4. Le suspense, ce poison délicieux

Le suspense, c’est l’oxygène d’un thriller. Sans lui, ton histoire s’étouffe. Mais attention : il ne s’agit pas juste d’empiler les scènes d’action. Le suspense, c’est aussi dans ce que tu ne dis pas. Dans les silences. Dans ce moment où le lecteur sait que quelque chose va arriver… mais pas quoi, ni quand.

Moi, j’aime jouer avec le rythme. Alterner entre des scènes où le cœur du lecteur s’emballe et des moments plus calmes, où il peut souffler — un peu. Mais pas trop. Car si tu le laisses respirer trop longtemps, il se désintéresse. Trouver le bon équilibre, c’est un art. Dans MK-ULTRA 333, par exemple, j’ai laissé Tom Bradley traverser les États-Unis. Un road trip plus introspectif, mais essentiel pour comprendre pourquoi il fait ce qu’il fait. Ces moments-là, c’est le sel d’un thriller.

5. Une fin qui percute

Et là, c’est le grand saut. La fin, c’est ton dernier coup de poing. Elle doit être satisfaisante, logique et, si possible, inattendue. Mais surtout, elle doit faire en sorte que ton lecteur referme le livre avec un soupir. Pas d’ennui, pas de frustration. Un soupir qui dit : "Ça, c’était bon."

Moi, j’écris mes fins avec une angoisse qui frôle le vertige. Quand je mets le point final, je tremble toujours un peu. Est-ce que j’ai tenu mes promesses ? Est-ce que ma quatrième de couverture n’a pas promis plus que je ne pouvais livrer ? Mais au fond, c’est ça aussi l’écriture : une prise de risque. Si tu ne trembles pas, c’est que tu ne joues pas assez gros.

Et toi, lecteur ?

Voilà, quelques clés pour écrire un bon thriller. Bien sûr, il y a d’autres ingrédients, d’autres secrets. Mais ceux-là, tu devras les découvrir par toi-même. Écrire, c’est un chemin, une aventure. Il n’y a pas de GPS pour te guider, juste ton instinct.

Alors, dis-moi : quel genre de thrillers aimes-tu lire ? Quels sont les ingrédients qui, pour toi, font un bon roman ? Partage tes réflexions dans les commentaires. Qui sait, peut-être que ta réponse inspirera mon prochain livre… ou mon prochain article.

 
 
 

Posts récents

Voir tout

Comments


bottom of page