top of page
MUSTANG

Ces personnages qui me réveillent en pleine nuit

Si tu écris, je suis sure que t’as déjà eu l’impression que tes personnages prenaient vie. Pas juste dans les scènes que tu écris, mais dans ta tête. Et à des moments où tu t’y attends le moins. Genre trois heures du matin, quand tu pensais enfin dormir. Et là, bam, une idée surgit. Non, pire : ton personnage débarque. Il te secoue par les épaules, t’ordonne de te lever et d’écrire ce qu’il a à dire.

Ça t’est jamais arrivé ? Moi, ça m’arrive tout le temps.


Quand ils décident de prendre le contrôle

Je vais te raconter. Monica Bradley, dans MK-Ultra 333, était ce genre de femme. Elle ne savait pas attendre son tour. En pleine nuit, elle envahissait mes rêves. Elle était là, impatiente : « Sérieux, Mustang ?! Tu vas juste me laisser là, sur ce foutu toit ! J'ai d'autres choses de prévues. Bouge-toi ! »

C’est comme si les personnages de roman vivaient dans une autre dimension et qu’ils avaient trouvé un moyen de communiquer avec moi. Quand c'est comme ça, impossible de se rendormir. Alors je me lève, j’allume l'ordi, je me fais un café, et j’écris. Résister ? Inutile. Et puis, quel plaisir de retrouver ses personnages.


L’urgence de raconter leur histoire

C’est pareil avec Audrey Moreau dans Red Notice. Elle, elle est plus subtile. Pas du genre à t’engueuler, mais elle t’observe, dans un coin de ton esprit. Elle attend que tu baisses ta garde pour t’insinuer cette petite phrase : « Tu sais qu’il manque un détail crucial à mon enquête, non ? » Et là, impossible de penser à autre chose.

Marcus Di Stefano, lui… lui, c’est un cas à part. Il te file des indices cryptiques. Genre, il apparaît dans un coin de ta tête avec un sourire énigmatique, et il te laisse une énigme à résoudre : « Tu crois avoir compris qui je suis, mais tu te trompes encore. » Alors évidemment, je me lève et je creuse, parce que ce mystère-là, il ne va pas se résoudre tout seul.


Les personnages qui s'imposent

Et puis y a ceux qui s'imposent. Dans MK Ultra 333 ce fût le cas d'Angela Morales. Dès sa première apparition en présence de Tom Bradley, elle crève la page. Jusqu'à devenir un personnage clé au fil des pages. Même constat avec Juan Moreno dont les liens avec Tom vont se tisser progressivement. Ces personnages ont des choses à dire, des émotions brûlantes à livrer, des actions qu’ils refusent de différer. Et toi ? Tu deviens leur écrivain dévoué, prisonnier de leur urgence à vivre, à jongler entre ton besoin de sommeil et leur soif d’existence.

Stephen King a confié qu’il entend parfois ses personnages lui parler, comme des voix dans sa tête. Maxime Chattam raconte aussi avoir dû se relever en pleine nuit, un détail crucial de son intrigue s’étant imposé à lui.

Non ce n’est pas juste un délire d’auteur. C’est le processus. Ces personnages sont des fragments de nous, ou peut-être plus que ça. Et quand ils deviennent assez puissants pour nous réveiller, c’est qu’on est sur la bonne voie.


Et toi, ça t’est déjà arrivé ?

Alors, dis-moi : t’as déjà eu un personnage qui te hantait ? Qui refusait de rester à sa place, bien tranquille dans ton manuscrit ? Peut-être même qu’il a chamboulé ton intrigue, réécrit une scène à ta place, ou changé le cours de ton histoire. Raconte-moi ça. Je suis curieux.

Et si jamais ça t’est pas encore arrivé, t’en fais pas. Écris suffisamment, et ils viendront. Mais prépare-toi : quand ils te réveilleront en pleine nuit, tu n’auras pas le choix. Tu devras leur obéir. 😊

2 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Quand le décor devient l’âme du thriller

Une rue plongée dans l’obscurité. L’écho de pas résonne entre des murs écaillés, tandis qu’un air chaud, chargé d’effluves putrides,...

コメント


bottom of page